NOTRE HISTOIRE
Franck, un Rayon de Soleil a vu le jour en janvier 2010, suite à la disparition de Franck Andlauer à l’âge de 14 ans, d’un cancer du cerveau. Nous nous battons contre le cancer chez les jeunes en son nom, dans le respect des valeurs qui lui tenaient à cœur : la transparence, l’entraide et la coopération, mais aussi les valeurs enseignées par le sport.
Qui était franck ?
Dernier d’une fratrie de trois garçons, Franck Andlauer naît le 11 août 1995 à Ingwiller. Ce sont ces grands frères, Jean-Christophe et Alexandre, tous deux amoureux du ballon rond, qui choisissent son prénom en hommage à Franck Leboeuf.
Très vite, Franck impressionne ceux qui l’entourent par son éveil et son énergie débordante. Capable de marcher dès l’âge de neuf mois, il fait sa rentrée à l’école maternelle à l’âge de deux ans. C’est un enfant espiègle et pétillant. Il fait toute sa scolarité dans l’école du village, à Wingen-sur-Moder, entouré de ses amis d’enfance.
Bien que très bon élève, c’est dans le sport que Franck s’épanouit. Entraîné par ses frères, il devient rapidement un excellent joueur de football et intègre le club de foot AS Wingen-sur-Moder au poste d’attaquant avec lequel il devient champion du Bas-Rhin en juin 2009 sur un score de 3 à 2 après avoir marqué 2 buts. Il se découvre aussi une passion pour la course à pied et remporte plusieurs courses au niveau régional. Il devient notamment champion de cross du Bas-Rhin à Lauterbourg, puis vice-champion d’Alsace à Sélestat. Il remporte également le trophée Paul Michaux au terme de plusieurs courses et s’illustre au sein de son établissement scolaire en gagnant tous les cross du collège auxquels il participe. Tous voient en Franck un adolescent sportif qui a la joie de vivre et un avenir brillant en perspective.
33 coupes gagnées
26 médailles gagnées
Sa maladie
Au cours de l’été 2009, Franck souffre à plusieurs reprises de migraines. Toujours optimiste, il met cela sur le compte de la chaleur et d’insolations. En septembre, il fait sa rentrée en classe de 3ème au collège Suzanne Lalique-Haviland mais son état ne s’améliore pas.
Inquiète, sa maman Elisabeth insiste pour lui faire passer des examens. Une IRM révèle des tâches blanches au niveau du cerveau mais Franck refuse de s’inquiéter. Pour rassurer sa maman, il utilise l’humour et lui dit en rigolant « je dois être trop intelligent ». À ce moment-là, les médecins pensent à une inflammation du cerveau (encéphalomyélite aigüe disséminée).
Une ponction lombaire quelques semaines plus tard viendra écarter la sclérose en plaques. D’autres analyses écarteront également les maladies génétiques. Les examens se multiplient, sans que les médecins réussissent à poser un diagnostic. Les prises de sang, scanners, radios et IRM ne révéleront pas de cancer à ce moment-là.
Une hospitalisation de trois jours est prévue pour administrer à Franck un traitement pour faire reculer l’inflammation, de la cortisone en intraveineuse, mais rien n’y fait. L’état de santé de Franck se dégrade rapidement (perte d’équilibre, nausées, maux de tête, incontinence). Une nouvelle cure de corticoïdes est tentée, sans plus de succès. Les médecins suggèrent des échanges plasmatiques, qui ne fonctionnent pas davantage. Franck perd de plus en plus ses facultés : il ne sait plus se servir de l’ordinateur, tombe du lit, n’arrive plus à marcher seul. Une nouvelle ponction lombaire est programmée, sans résultat.
Le 02 décembre, Franck passe un PET-scan, une technique d’imagerie nucléaire qui sert à détecter les tumeurs cancéreuses ou des métastases (propagation à d’autres parties du corps d’un cancer initial). Ses frères posent des questions et le professeur laisse échapper « probablement une gliomatose ». Ce terrible diagnostic est confirmé à la mi-décembre par une biopsie. Franck souffre d’une gliomatose, un cancer cérébrale d’origine indéterminée. Ses jours sont comptés. Son papa Jean-Michel, sa maman Elisabeth et ses frères Jean-Christophe et Alexandre se relaient nuit et jour à son chevet. Franck Andlauer s’éteint le 20 décembre 2009, entourés de ses proches.
La création de l’association
C’est en se réunissant le jour de Noël, seulement quatre jours après la disparition de Franck, que ses proches décident de poursuivre son combat. Ils ne peuvent rester les bras croisés et laisser d’autres familles vivre le même drame : il faut trouver un traitement. Franck, un Rayon de Soleil verra le jour quelques semaines plus tard, le temps de faire les papiers nécessaires, à l’aube de janvier 2010. Depuis, l’association lutte contre le cancer chez les jeunes avec trois ambitions : soutenir les patients, financer la recherche contre la gliomatose cérébrale et sensibiliser le public.